Je souhaite bonne chance à toutes et à tous ceux qui liront ce pavé du début à la fin^^
Je me souviens très bien.
Tout a commencé un soir d’été. Je fêtais l’anniversaire de mon frère Carl. 35 ans le bougre ! La fête battais son plein dans notre maison de campagne et la musique était si forte qu’elle aurait pu réveiller un mort. Quelques voisins s’étaient plaint du bruit mais sinon, tout se passait pour le mieux.
J’étais loin de penser que sa allais être la dernière journée que je passerais dans un monde normal. J’aurais pu m’en douter avec le bassinage habituel des médias sur cet affaire de maladie incurable qui frappais la cote est mais bon… Comme je l’ai dit c’était dans les habitudes des médias de nous dire que tout allais mal.
J’aurais quand même pu appeler mon ex pour savoir si tout allais bien à New York, mais sa aurai fait tache dans son quotidien de femme remarié de recevoir un appel de ma part.
Ma fille dormait. Du haut de ces 17 ans je pouvais comprendre que voir des « vieux » faire la fête sa devais pas trop l’enchanter, surtout que je lui avais interdit de sortir avec ses copines ce soir-là. Mais c’est le lendemain que frappa à ma porte la mort elle-même, ou du moins, un mort. Comme d’habitude c’était moi le premier debout dans la maison, une habitude prise chez mes parents à cause de leur satanée ferme à côté de Smallville. Je divaguais encore de la veille mais j’étais lucide, par contre j’étais loin d’imaginer ce que j’allais voir en ouvrant cette porte, car à peine la porte ouverte, le mort-vivant me sauta dessus, toutes dents sorties. Heureusement pour moi que ce pot de fleur se trouvait à portée de main et que j’eus le réflexe, certes animal, de le frapper avec. Mon second réflexe, plus humains celui-là, me fit regretter d’avoir eu une aussi bonne fourchette la veille.
Après ce premier tête à tête mouvementé, et non finit d’ailleurs car cette chose bougeais encore malgré le coup qu’elle avait reçu, je claquais la porte et la fermait à double tour avant de me précipiter dans la chambre de ma fille… Pour y découvrir qu’elle avait disparu… Littéralement. J’y trouvais néanmoins une lettre destiné à son « papa chéri » m’expliquant qu’elle était partit au cinéma avec une amie à Boulder, qu’elle en avait marre que je sois toujours derrière son dos et qu’elle rentrerait surement vers 10h du matin… Un rapide coup d’œil vers son réveil m’informa qu’il était 11h37 et que, par conséquent, je pouvais paniquer.
J’aurais voulu prendre ma voiture mais elle avait elle aussi disparu, probablement vers la ville. C’est donc à pied que je partis à la recherche de ma fille.
Quelques Kilomètres plus loin, j’atterrissais dans le chaos le plus total. Boulder était le théâtre d’émeutes et de pillages. Les flics, une peur expressive au visage, tiraient dans la foule et un tiers des lotissements étaient en feu. Heureusement, au loin je vis ma voiture devant un bâtiment et ma déduction s’avéra juste. Ma fille était à la fenêtre, complètement paniqué.
J’étais contraint de traverser la foule mais ce ne fut pas le plus gros problème. Mon plus gros problème était de faire savoir à ma fille que j’étais là et qu’il fallait m’ouvrir la porte. Mais ce problème fut réglé assez rapidement, grâce à la magie du téléphone. Un bain de foule horrifique et un Sms plus loin, je me retrouvais devant la porte de l’immeuble. Mais à ce moment-là, ce fût le noir complet.
3h plus tard, j’étais allongé dans une sorte de canapé vintage et cuir orange, l’épaule ensanglanté et couverte de bandage et ma fille en pleur au-dessus de ma tête. J’avais pris une balle.
« -Mais qu’est ce qui ce passe ici ???
- Je sais pas Papa, on dirait que les gens ont pété une durite et se sont mis à attaquer d’autres gens. A la radio ils ont dit de rester enfermer chez soi à attendre qu’on vienne nous chercher.
- Tu va bien toi ?
- Moi oui, mais Laura s’est fait mordre par son connard de mec hier soir en sortant du cinéma, du coup elle se sent pas très bien. Elle est dans sa chambre, on est chez elle ici.
- Tu peux… Ahh… Me passer mon téléphone s’il te plait ?
- Tien.
- Merci. »
Après toutes ces folies, je décidais d’appeler mon frère chez lui, pour savoir si tout allais bien, mais cela ne répondais pas. 14 tentatives plus tard, toujours aucune réponse, ce qui avait le don de me faire plutôt peur étant donné que ce n’était pas dans ces habitudes de rater un seul appel sur son portable.
Il fallait que j’aille voir si tout allais bien, mais entre le chao de l’extérieur et mon épaule blessé, je n’avais aucun moyen de sortir. Je me résignais donc à allumer la télé afin de comprendre quelque chose.
« …tez pas de chez vous, ceci n’est pas un exercice. Le Colorado, ainsi que toute la région Nord des États-Unis d’Amérique sont placé sous loi martiale. Nous avons subis une attaque biologique terroriste sur notre territoire. Washington et le président ne répondent plus, par conséquent, tout le pays est désormais sous la gouvernance de l’êtas major et ce, jusqu’à nouvel ordre. N’ouvrez à personne, ne faite confiance à personne. Toute personne mordue, griffé ou même blessé est priée de se rendre dans l’hôpital civil ou militaire le plus proche de sa position afin de se faire analyser et soignée. Celons certains témoignages, le virus provoquerait une destruction de l’épiderme et de grave crise de folie poussant au meurtre et même dans certains cas au cannibalisme. Des chercheurs travaillent en ce moment à l’élaboration d’un vaccin. Ne cédez pas à la panique, nous controlons la situa… »
La télé, elle, n’avais pas changé, et disait toujours autant de conneries. Mais cela ne changeais rien à ma situation, j’étais blessé par balle, il me fallait un médecin.
La suite Bientôt^^